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Paul Schmelzing, de la Yale School of Management, considère que les taux d’intérêt n’ont jamais cessé de baisser depuis la fin du Moyen-Age. Comment expliquer ce phénomène ? Cette situation peut-elle entraîner un risque de fort niveau d'endettement ?

Mais à qui profite le crime des taux bas qui sont désormais inscrits dans la durée ? Les taux bas sont principalement le résultat de la mondialisation.

A l'occasion de la fin de l'année 2019, Atlantico a demandé à ses contributeurs les plus fidèles de dresser un bilan de la décennie, des années 2010. Jean-Paul Betbeze revient sur les taux d'intérêts bas et sur l'impact de la grande crise de 2007 et 2008.

Les taux d’intérêt négatifs représentent une opportunité pour financer des dettes gratuitement... Sauf qu’ils agissent comme un nouvel impôt mondial perçu sur l’épargne populaire pour financer des déficits publics.

Étrange, cette réclame (imaginée) au fronton de Bercy ! Et pourtant, comment expliquer cette ruée sur une obligation française à si long terme et si peu payée ?

Dans un contexte de tensions économiques mondiale et de ralentissement de la croissance, les taux de la dette française à 10 ans viennent d’atteindre 0,54%

Contrairement à ce que les prévisionnistes avaient annoncé, les taux d'intérêt ne remontent pas.

L'Insee se risque ainsi à prévoir un peu plus de deux cent mille créations d’emplois cette année, grâce à une croissance qui pourrait s’élever jusqu'à 1,6 % du produit intérieur brut. Une embellie pointe le bout de son nez et le retournement pourrait enfin se produire sur la fameuse courbe du chômage avec trois ans de retard.